HANDO HANDROLL

Hando, l’épure japonaise, version Paris 1er

• THE PLACE • 

Installé à deux pas de la somptueuse place Vendôme, Hando s’inscrit avec une élégance naturelle dans le 1er arrondissement, où l’art de vivre parisien rencontre les influences du Japon contemporain.

Cette seconde adresse, pensée comme un écrin minimaliste et raffiné, prolonge l’identité du concept autour des handrolls, servis minute et travaillés avec une exigence absolue.

Fondé par Adrien Albou, ancien directeur artistique de Paul & Joe et créateur de Garçons Infidèles, aux côtés de Lé Cheng, Hando marque une nouvelle aventure culinaire aussi pointue que surprenante.

Dès son ouverture lors de la Fashion Week 2022, l’adresse fait sensation et confirme son positionnement : une table dédiée à la célébration du handroll, ce temaki venu des États-Unis, réinterprété avec une précision japonaise et une audace résolument parisienne.

Ici, tradition nippone et style parisien se répondent sans jamais s’opposer, donnant naissance à un lieu singulier, presque confidentiel, où l’on vient pour un plaisir assumé : celui d’un handroll exécuté dans les règles de l’art. Un spot déjà incontournable pour les amateurs de cuisine japonaise comme pour les esthètes du 1er.

• THE FOOD • 

Dans l’élégance discrète du 1er arrondissement, les handrolls défilent le long du comptoir comme des pièces de haute couture. Même précision du geste, même recherche du détail, même frisson à mesure que les créations s’enchaînent.

Ici, la spécialité est annoncée sans détour : le handroll. Cette hybridation subtile entre un maki non découpé et un temaki cylindrique révèle toute sa finesse dès la première bouchée. Le poisson cru, fraîchement assaisonné, offre un fondant remarquable, le riz japonais apporte douceur, la feuille de nori croustillante, presque claquante, vient parfaire l’équilibre.

Préparés à la minute, ces rouleaux doivent être dégustés aussitôt, avant que le croustillant ne s’échappe.

La maison ne laisse rien au hasard. La nori provient de la région du Chugoku, et les poissons (de la crevette au homard en passant par la daurade royale ou la poutargue) sont issus de la pêche durable française, provenant de petits bateaux. À la dégustation, cette exigence se ressent immédiatement : fraicheur impeccable, texture maîtrisée, assaisonnement net.

Et la surprise est totale : c’est excellent. Les handrolls roulés minute défilent devant le comptoir, disparaissent presque aussitôt entre les baguettes, et prouvent que la réputation du lieu n’est pas un simple apparat.

La dégustation commence avec des handrolls: bar, thon, crevette, concombre, et le très surprenant Goma-ae (boulette d’épinard, sésame et cacahuète) vivement recommandée par la maison !

Pour varier les plaisirs, la carte propose aussi du wagyu, un caviar irréprochable, ou encore de délicats sashimis, des nigiris signature, et une série de sides parfaitement exécutés.
Côté prix, comptez entre 6 € et 29 € pour un handroll selon le poisson, un rapport qualité-prix remarquable au vu du sourcing.

La cuisine se prête aussi bien à une pause déjeuner rapide qu’à un dîner convivial. Pour un rendez-vous amoureux, l’adresse fonctionne parfaitement, à condition de maîtriser l’art de croquer un handroll avec élégance... quelques accidents autour de la table en sont témoins. Même en solo au comptoir, l’expérience reste accueillante, jamais isolée.

Pour accompagner le tout, une sélection experte de sakés et de spiritueux japonais. En dessert, les mochis de Tomo ou les glaces vegan d’Enzo & Lily, en attendant les futures pâtisseries maison que la cheffe prévoit de dévoiler bientôt.

Comme quoi, certaines adresses très en vue méritent parfois une seconde lecture : derrière le nom, le cadre et la tendance, il arrive que se cache une véritable leçon. Hando en fait partie.

• THE ATMOSPHERE • 

À la croisée des chemins entre tradition japonaise et esthétique contemporaine, Hando dévoile un décor pensé comme une parenthèse élégante au cœur du 1er arrondissement. L’architecte d'intérieure Isabelle Stanislas signe un écrin minimaliste et chaleureux, baigné de lumière et de teintes apaisées.

Le plafond, sculpté de panneaux de bois façon origami, guide le regard vers le long comptoir en U qui structure l’espace. Dix-huit mètres de bois clair et de béton ciré, habillés de bambou et d’assises rose pâle, autour desquels les convives s’installent pour observer le ballet précis et rapide du chef. 

Tout s’articule ici autour de cette cuisine ouverte : un théâtre culinaire où le geste se fait spectacle. La vaisselle dépareillée évoque les mini-corners tokyoïtes. Certaines pièces ont été chinées au fil des voyages : de Nagoya à Sapporo, des boutiques vintage de Tokyo aux drogueries d’Osaka. Le dépareillé y retrouve son charme authentique. Les céramiques, dessinées sur mesure, ajoutent une note artisanale qui accompagne parfaitement l’esthétique du restaurant.

L’atmosphère est intimiste, moderne, portée par un décor épuré qui laisse place à la douceur des matières et à la convivialité du comptoir.

En fond, une playlist soigneusement sélectionnée, confiée chaque mois à un artiste inspiré par l’élégance japonaise.

Un écrin pensé pour révéler l’âme d’Hando autant que sa cuisine.