• THE PLACE •

Derrière le Marloe Biarritz, il y a d’abord une histoire de passion. De celles qui rassemblent, qui donnent envie de bâtir ensemble, de créer quelque chose qui ait du sens.

Trois noms, trois trajectoires, une vision commune :
Anthony Ruffet - @anthony.ruffet, Éric Martins - @ericvaldemar.martins et Johanna Martins, unis par l’amour du Bien Manger, du partage, et de cette chaleur qu’on ne trouve que dans les maisons habitées par l’âme.

Anthony Ruffet, chef au parcours étoilé - du Crillon à La Beach House, en passant par sa propre maison - rêvait d’un retour à une bistronomie soignée, vivante, enracinée dans la sincérité.
Éric Martins, quant à lui, a fait ses armes dans les plus grandes maisons parisiennes - Maxim’s, Le Pavillon Ledoyen, Lucas Carton, Hélène Darroze - avant de poser ses valises à Biarritz, avec une envie claire : ouvrir un lieu qui lui ressemble, à la fois exigeant et généreux, accueillant et authentique.

De cette rencontre est né le Marloe. Un restaurant comme un trait d’union entre leurs histoires, où l’on cuisine autant avec le produit qu’avec le cœur. Où chaque détail est pensé pour que l’on s’y sente bien.
Pour que l’on prenne le temps. Pour que la table soit un prétexte à la rencontre, au souvenir, à l’émotion.

Plus qu’un restaurant, le Marloe est une déclaration d’intention, un lieu où la gastronomie se fait vivante, lisible, joyeuse. Une table de partage portée par des convictions fortes : produits de saison, producteurs choisis avec soin, cuisine engagée, mais jamais austère.
C’est une maison à leur image. Et désormais, c’est une maison qu’on a envie de faire un peu nôtre aussi.

• THE FOOD •

Il est des lieux qui résonnent plus fort que d’autres. Où la cuisine dépasse la simple assiette, pour devenir un langage de l’âme, une invitation au voyage, un moment suspendu. Le Marloe Biarritz fait partie de ces endroits, pensés avec cœur et portés par des passionnés.

Ici, le Bien Manger est sacré, mais jamais prétentieux. La carte rend hommage aux trésors du Pays Basque, et s’enrichit de pépites gourmandes soigneusement sélectionnées auprès de producteurs engagés. Le tout dans une approche éthique et exigeante, où chaque produit raconte une histoire, chaque plat est une rencontre.

Les plats tout au long du repas comme lors d’un bal, valsent sur la table. Tout le monde goûte, échange, débat. Et cette belle danse, débute avec :
- Un homard bleu breton au naturel et son arroz bomba partagé pour ouvrir l’appétit
- Un jambon Paleta Pata Negra 100% Bellota, à la texture fondante et au goût persistant, d’une finesse inouïe.
Puis, place aux pièces de caractère :Une côte de bœuf de Galice et un tomahawk d’une puissance maîtrisée ont fait l’unanimité. Des viandes d’exception, sublimées sans artifices.Du Saint-Pierre sauvage de St Jean de Luz, délicatement accompagné de clémentines au poivre de Timut et d’un sabayon au Jurançon et à l’estragon. Une association audacieuse, toute en justesse, où la fraîcheur fruitée enlace la richesse aromatique. Le sabayon, une première, m’a littéralement enchantée.

Et parce qu’aucun festin ne saurait se clore sans douceur, nous avons partagé :
- Un gâteau au chocolat chaud Grand Cru, nappé de crème glacée aux noisettes du Piémont, parsemé de chouchous croquants. Riche, élégant, parfait !!
- Une assiette de fruits rouges, rafraîchissante après ce long repas
- Une sélection de succulents sorbets signés Thierry Bamas
- Une crème Suzette et un joli moment de transmission par notre serveur, qui a pris soin de nous expliquer chacune des étapes. Seul bémol : une orange un peu trop présente à notre goût, mais qu’importe, l’intention était belle.

En somme, bien plus qu’un restaurant, le Marloe est un lieux de vie et d’échange authentique. J’en ressors touchée, comblée, et déjà impatiente d’y revenir.

• THE ATMOSPHERE •

Le charme du Marloe ne réside pas uniquement dans l’assiette. Il commence dès l’entrée, dans les détails d’un lieu pensé comme une extension de l’âme basque.

La décoration, signée par la talentueuse Emma Roux, nous plonge dans une atmosphère où l’élégance discrète épouse la chaleur des matériaux bruts. Le cuir, le laiton, le verre... les textures se répondent, douces au regard comme au toucher.
Les teintes de rouille et de vert d’eau, clin d’œil revisité aux couleurs du Pays Basque, enveloppent l’espace d’une lumière chaleureuse, presque familière. Ici, tout semble respirer l’hospitalité, le respect de la nature, l’esprit de famille, l’exigence sans prétention.

La cuisine ouverte, véritable cœur battant du lieu, crée une proximité immédiate entre la brigade et la salle. On y devine les gestes précis, les regards complices, la passion qui vibre derrière chaque plat.
Autour, une quarantaine de couverts répartis entre la salle et un petit espace bar, parfait pour prolonger la soirée autour d’un verre, dans une ambiance feutrée.

Mais au-delà du décor, ce sont les gens qui donnent qu Marloe toute sa saveur.
Un patron attentif, qui prend le temps d’échanger, de raconter, de transmettre. Une équipe soudée, passionnée, accueillante, qui travaille avec le sourire sans jamais trahir la rigueur derrière la générosité.
Le Marloe n’est pas un simple restaurant.
C’est une bulle de sincérité, un refuge de goût et de chaleur humaine, une rencontre qui fait du bien. On y entre pour manger, on en ressort ému, reconnaissant, et déjà un peu nostalgique.

TABLES & DÉCOUVERTES

FI'LIA

TEMPÊTE

MAGNIV

GUIBINE

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